Je me tiens sur le tarmac de l’aérodrome de Payerne devant un impressionnant hangar. Celui-là même qui servira de nid à l’oiseau solaire que j’ai imaginé au milieu de l’océan Pacifique, lorsqu’un soir je contemplais les étoiles à bord de PlanetSolar.
Le 7 décembre 2016
il sera présenté officiellement, cet imposant avion qui défie les lois de la science. Tout est presque prêt. Les équipes s’activent pour que l’impossible soit réalisé. Je dois dire qu’elles m’impressionnent toujours un peu plus de par leur ingéniosité, leur ténacité et leur talent.
Nous avons essayé de ne rien oublier. Il arrive cependant qu’un élément que nous n’avions pas imaginé nous fasse courir une dernière fois. Ce détail qui deviendra une anecdote qui nous fera sourire dans quelques mois.
Mon téléphone, mon meilleur ennemi !
Comme un chef d’orchestre, la veille de sa première représentation, j’affine les derniers accords. Les téléphones se suivent mais ne se ressemblent pas. De l’aéronautique, à l’ingénierie en passant par la communication, il faut faire le point, répondre aux questions et trouver des solutions aux différentes problématiques.
Ma vision, notre projet
Il s’agit certainement de la date la plus importante de l’année 2016 pour notre mission. Elle n’est pas une finalité mais marque le début de la suite de cette fabuleuse aventure humaine. Cette dernière qui est poussée par l’envie de démontrer que notre monde doit compter sur les énergies renouvelables.
Aujourd’hui, je n’ai qu’une conviction: le 7 décembre, l’oiseau solaire sera dans son nid.
Raphaël